Un éclairage sur les enjeux de la production et de l’intégration de l’information à l’ère de l’électron.

Chronic’art éclaire les enjeux de la production et de l’intégration de l’information à l’ère de l’électron.

Je viens de me procurer (in extremis) le numéro de juin du « magazine_culturel_connecté » Chronic’art #46 dont l’essentiel des articles revisite les rapports au temps à l’espace et au corps induits par les TIC. Des précurseurs de l’Internet à l’après Facebook, de l’ultra violence des jeux vidéo à l’écologie, des interviews d’écrivains branchés et de spécialistes de la pop, les sujets abordés sont bien dans l’air du temps. Le problème est que tout cela est faux. Le numéro est un fake. Il ne s’agit pas d’une simulation, d’un détournement, ou d’un pastiche comme il y en a eu beaucoup, mais d’un simulacre tant, le faux se combinant au vrai, la distinction fiction-réalité abolie,  des signes du réel demeurent et s’imposent comme réalité à notre imaginaire, objet artefact et actualité artefact.

Il faut voir là me semble-t-il des phénomènes largement à l’œuvre dans des mondes virtuels et sur nos écrans. Dans un monde en mutation accélérée, parcouru par des flux toujours plus importants et toujours plus rapides, les repères sont désormais flottants. les mécanismes de vérification de l’information contrarient sa masse et la rapidité de sa transmission. Le système fonctionne en quasi apesanteur cognitive (Christian Salmon in Storytelling) et cela souligne dans une certaine mesure l’obsolescence de certaines de nos capacités. On perçoit dès lors le défi, technologique, intellectuel et humain que représente désormais l’intégration de cette information et la saisie du monde.

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